Les fêtes avec l’Orchestre

Du 23 au 31 décembre, les portes de la Halle aux grains s’ouvrent à tous les amateurs de musique, petits et grands. Partez à l’aventure avec la petite souris Tinouga, lors d’un concert en famille sous la direction de Christophe Mangou. Puis plongez dans une ambiance festive, les 29, 30 et 31 décembre, avec le chef Hervé Niquet pour un programme surprise aussi pétillant qu’une coupe de champagne. Venez réveillonner avec l’Orchestre et laissez-vous emporter par la magie de la musique pour célébrer la nouvelle année en beauté !

Concert en famille avec Tinouga !

Concert en famille – A partir de 5 ans

SAMEDI 23 DÉCEMBRE

Réservez vos places !

Pendant un moment d’ennui, la petite souris Tinouga file dans son grenier et découvre un papier mystérieux plein de « petites boules noires et blanches avec des queues »… Une partition ! C’est le début d’une grande aventure. En partant à la rencontre de nombreux animaux, comme l’Écureuil, le Papillon et la Rainette, Tinouga va progressivement découvrir les instruments de musique, et comprendre comment un orchestre fonctionne. Cela l’inspirera pour donner naissance à sa première chanson. Et le public l’accompagnera pleinement dans sa découverte puisqu’il la chantera avec lui !
Un spectacle de Noël pour tous ceux qui ont déjà rêvé d’être une petite souris pour se glisser dans l’orchestre…

Réveillonnez avec Hervé Niquet !

Concert événement – Tous public

Vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 DÉCEMBRE

Compagnon de route du Capitole, Hervé Niquet nous a déjà offert de merveilleux moments de musique. Après Platée (saison 21/22) et un éclatant concert Haendel cette saison avec son prestigieux ensemble baroque, Le Concert Spirituel ; après Les Noces de Figaro en janvier dernier à la tête de nos forces artistiques, ce saltimbanque de génie a décidé de célébrer les fêtes de fin d’année à Toulouse !

Et les concerts de Nouvel An à la Halle aux grains, comment est-ce venu ?

À l’époque où il programmait l’Orchestre national des Pays de la Loire, Jean-Baptiste Fra m’avait engagé pour un concert de Nouvel An. Il avait vu, à Nantes et à Angers, un public en folie qui repartait en dansant, plein d’énergie pour commencer l’année ! Ces concerts sont une occasion extraordinaire d’accueillir des gens qui ne se déplacent pas forcément le reste du temps. Si on les ennuie ce jour-là, ils ne reviendront pas, mais s’ils ont été titillés, impressionnés ou émus par l’orchestre, alors c’est gagné ! Une fois nommé à Toulouse, Jean-Baptiste s’est souvenu de notre belle expérience. Et puis, avec Les Noces de Figaro, une amicale confiance s’était établie avec l’Orchestre : ce sont des collègues formidables.

Que pouvez-vous déjà nous dire du programme ?

Pas grand-chose : je réserve des surprises non seulement au public … mais aussi à l’Orchestre ! Ils ont le sens de l’humour, on va bien rire ! J’évoquerai quelques souvenirs cocasses. Avec la participation de la magnifique soprano Emilie Rose Bry, nous aurons de l’opérette, des standards célèbres, de la chanson française, etc. À l’orchestre, j’ai voulu valoriser les différents pupitres avec des morceaux de bravoure. Il y aura aussi un répertoire de cabaret et de la musique américaine, parce que cela a le don de nous emporter à la frontière du sublime et du mauvais goût ! Il faut assumer cette joie immédiate !

Vous êtes une figure singulière du paysage musical français : reconnu comme l’un des plus grands spécialistes de musique
baroque, chercheur pointu, vous êtes également connu pour votre humour, votre éclectisme, votre liberté de ton. Comment
conciliez-vous ces deux facettes ?

C’est ce que je suis ! Quand je travaille en bibliothèque, je suis un scientifique rigoureux, et ce n’est pas le moment de rigoler. Mais c’est ma passion ! Comme tout métier, le mien nécessite un travail acharné qui est le fondement de l’art. Mais être sérieux et se prendre au sérieux sont deux choses différentes. Il faut remettre les choses à leur place : nous autres musiciens, nous sommes des saltimbanques, nous prenons et donnons du plaisir. On m’a mis en garde : à faire le clown, tu vas perdre ton ascendant dans le milieu musical !… Mais je me fous de l’ascendant ! Mes musiciens savent combien je travaille sérieusement, et d’autant plus lorsque nous faisons du comique : il n’y a aucune place pour l’à-peu-près. J’aime rire, faire rire, et si ça embête certains esprits chagrins, tant pis pour eux !